
Les réflexes archaïques : qu'est-ce que c'est ?
Les réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques, innés et involontaires qui apparaissent chez le fœtus pendant la grossesse et chez le nouveau-né après la naissance. Ils sont essentiels au bon développement du nourrisson, car ils permettent la maturation du système nerveux et préparent l’enfant à des fonctions motrices et cognitives plus complexes (tenir sa tête, ramper, marcher, coordonner ses gestes…).
Normalement, ces réflexes disparaissent progressivement à mesure que l’enfant grandit et que son cerveau prend le relais pour contrôler volontairement ses mouvements. Cependant, il arrive que certains réflexes restent actifs ou ne s’intègrent pas correctement, entraînant divers déséquilibres physiques, émotionnels et cognitifs.
Un réflexe non intégré, quelles conséquences ?
Lorsqu’un réflexe reste actif, il peut être à l’origine de :
- Troubles posturaux et tensions musculaires
- Difficultés d’apprentissage, de concentration et d’attention (TDA/H, troubles DYS)
- Stress, anxiété, hypersensibilité émotionnelle
- Manque de coordination et maladresse
- Fatigue chronique et agitation
Pourquoi travailler sur les réflexes archaïques ?
L’intégration des réflexes archaïques permet de :
- Retrouver une posture plus stable et fluide
- Apaiser les tensions et le stress
- Améliorer la coordination et l’équilibre
- Renforcer la concentration et la mémoire
- Améliorer la gestion des émotions et la confiance en soi
- Optimiser les performances motrices et intellectuelles
Pour qui et pour quelles problématiques ?
L’intégration des réflexes archaïques s’adresse à tous les âges, car ces réflexes influencent notre quotidien bien au-delà de l’enfance.
Chez l’enfant
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Difficultés à ramper, marcher ou maintenir l’équilibre
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Maladresse ou troubles de la coordination fine (écriture, manipulation d’objets)
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Difficultés de concentration, hyperactivité, apprentissage : lecture, écriture, calcul (Troubles DYS)
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Anxiété, stress ou insécurité émotionnelle
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Difficultés de socialisation (timidité excessive ou agressivité)
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Une mauvaise posture ou des douleurs corporelles (difficulté à rester assis longtemps)
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Trouble de l'équilibre ou trouble de l’orientation spatiale
Chez l’adulte
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Douleurs chroniques (dos, nuque, tensions musculaires)
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Mauvaise posture ou démarche
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Sensibilité accrue à certains stimuli (lumière, sons)
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Difficultés à gérer les émotions, l’anxiété ou fatigue
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Difficultés à maintenir l’attention sur une tâche ou à organiser ses pensées
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Difficultés de mémoire ou de gestion des priorités
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Difficultés de communication ou de gestion des conflits
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Manque de confiance en soi ou de stabilité émotionnelle
Chez les sportifs, artistes et professionnels
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Amélioration des performances
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Amélioration de la proprioception (perception du corps dans l'espace)
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Optimisation des gestes
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Meilleure concentration
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Meilleure récupération (après un effort et/ou une blessure)
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Gestion du stress
Un travail corporel avant tout !
L'intégration des réflexes archaïques (1 à 2 réflexes maximum par séance) est avant tout un travail sur le corps et un processus progressif.
L’aspect émotionnel n’est pas forcément abordé à chaque séance, pour cela, il peut être bénéfique de coupler une séance d'intégration des réflexes archaïques avec séance de kinésiologie.
Un suivi régulier est recommandé pour permettre une intégration optimale.
Un corps équilibré, un esprit apaisé ! L’intégration des réflexes archaïques est une approche puissante pour retrouver plus de fluidité, de sérénité et d’aisance dans son quotidien.